Aliko Dangote traverse une mauvaise passe depuis quelques jours. Le milliardaire est visé par une enquête anti-corruption dans la gestion de ses différentes entreprises.
Et selon les dernières informations recueillies auprès de RFI, ce 8 janvier 2024, les bureaux du groupe Dangote ont été « visités » par la Commission chargée des crimes économiques et financiers (EFCC).
Cette enquête fait suite aux accusations qui pèsent contre Godwin Emefiele, ancien gouverneur de la banque centrale du Nigeria (CBN). Il est soupçonné d’avoir permis à certaines industries d’emprunter des dollars à un taux de change extrêmement favorable.
Parmi les industries qui ont profité de la largesse de Godwin Emefiele, est aussi cité le Groupe Dangote détenu par le milliardaire Aliko Dangote, classé comme la plus grosse fortune en Afrique depuis plusieurs années.
Ainsi, pour mettre fin aux spéculations, les hauts dirigeants du Groupe Dangote ont décidé de se soumettre à la loi, en acceptant que leurs bureaux soient perquisitionnés.
Dans un communiqué du groupe Dangote, il est précisé qu’aucun document n’a été pris par la Commission chargée des crimes économiques et financiers.
Et pour cause, tous les documents nécessaires avaient déjà été fournis à l’EFCC depuis bien longtemps, précise le communiqué de Dangote Group.
Le communiqué a d’ailleurs dénoncé cette perquisition réalisée par l’agence anti-corruption, estimant qu’elle n’était pas seulement inutile, mais semblait aussi « conçue pour embarrasser ».
Le groupe Dangote est à ce jour, un véritable « contributeur clé au PIB national » et « le plus grand employeur du secteur privé » nigérian.
Avec cette perquisition, le groupe Dangote semble désormais aux portes d’être sorti d’affaire, en ce qui concerne les accusations de corruption.