Lors d’une de ses récentes déclarations largement relayées sur la toile, Aliko Dangote a lancé un message aux riches hommes d’affaires africains, les invitant à privilégier la création d’emplois à l’acquisition des voitures de luxe et des jets privés.
En effet, dans sa déclaration, le milliardaire nigérian s’est se sentir quelques fois dégoûté de s’apercevoir que des voitures de luxe ne manquent pas dans des parkings, alors que la somme déboursée pour s’offrir de tels bolides aurait pu servir à la création des emplois.
« Au lieu d’utiliser votre argent pour acheter des jets privés et des voitures, vous pourriez l’utiliser pour créer des entreprises et des emplois dans votre communauté. Quelques fois, ça me fait mal… tout le monde a un jet privé. L’argent de ces jets aurait pu bien servir à développer une industrie, et on peut créer des emplois« , a-t-il regretté.
Avant cette sortie, Aliko Dangote avait déjà informé qu’il y avait des personnes bien plus riches que lui en Afrique et au Nigeria, mais qui ont souvent et toujours manqué de s’intéresser à l’investissement de leur capital dans des sociétés locales.
« Il y a des gens au Nigeria qui ont plus d’argent liquide que moi, peut-être un, deux, ou trois. Je ne citerai pas de noms, mais quand les challenges arrivent, ils courent à Monaco et restent tranquilles », avait-il déclaré.
Aliko Dangote aura toutefois le mérite d’avoir misé une grande partie de sa fortune pour l’ouverture de sa raffinerie de pétrole au Nigeria. Il avait d’ailleurs été loué pour cette initiative par le vice-président nigérian, Kashim Shettima, qui estimait que le milliardaire était désormais bien plus qu’un individu.
« Aliko Dangote n’est pas un individu, c’est une institution, un pilier de l’économie nigériane. La façon dont nous traitons cet homme déterminera la façon dont le reste du monde va nous juger« , a d’abord lancé Kashim Shettima.
Et de poursuivre : « S’il avait investi 10 milliards de dollars dans Microsoft, Amazon et Google, sa fortune pourrait probablement atteindre 70 à 80 milliards de dollars aujourd’hui. Mais il a choisi d’investir dans son pays et nous lui sommes redevables« .
Avant de conclure : « Aux générations futures, il faut protéger, promouvoir et défendre jalousement les intérêts de ce grand Nigeria« .