Le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Affaires des expatriés, Dr Badr Abdel Ati, a échangé avec plusieurs de ses homologues arabes ce vendredi 7 février 2025.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des directives du président égyptien et vise à renforcer la coordination des positions arabes face à la situation critique en Palestine.
Au cours des dernières heures, le chef de la diplomatie égyptienne a échangé avec les ministres des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Koweït, d’Oman, du Bahreïn – qui assure actuellement la présidence du Sommet arabe – ainsi que ceux de la Jordanie, de l’Irak, de l’Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie et du Soudan.
Ces discussions ont porté sur l’évolution de la question palestinienne, en particulier la détérioration de la situation dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
Une position arabe unifiée
Les ministres ont réaffirmé leur rejet total de toute initiative visant à déplacer la population palestinienne ou à encourager son exil en dehors des territoires palestiniens.
Une telle approche, selon eux, constitue une violation flagrante du droit international et met en péril la stabilité de la région.
Ils ont insisté sur la nécessité d’une solution politique durable fondée sur la création d’un État palestinien indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, conformément aux résolutions internationales.
Le rôle clé de l’Égypte
Dr Badr Abdel Ati a détaillé les efforts de l’Égypte pour garantir la pérennité du cessez-le-feu à Gaza, ainsi que pour assurer l’acheminement de l’aide humanitaire et accélérer la reconstruction des infrastructures détruites.
L’objectif, selon lui, est d’éviter tout déplacement forcé des Palestiniens hors de Gaza et d’assurer leur droit légitime à vivre sur leurs terres.
Les ministres arabes se sont engagés à poursuivre leurs concertations et à intensifier leurs efforts diplomatiques dans les prochains jours afin de parvenir à une solution pacifique garantissant les droits du peuple palestinien.