Algérie : retournement de situation pour l’élection présidentielle

CAN 2025 : “J’aimerais une finale Algérie-Maroc"

Credit Photo : Slate / © Ryad Kramdi / AFP

C’est un rebondissement dans l’élection présidentielle en Algérie. En effet, les autorités ont lâché une véritable bombe en annonçant que la présidentielle initialement prévue en décembre aura finalement lieu le 7 septembre 2024.

Un changement de cap à 180 degrés qui soulève plus de questions que de réponses.

Dans un laconique communiqué publié jeudi, la présidence a en effet décrété que « l’élection présidentielle se tiendra de façon anticipée le 7 septembre ».

Et d’ajouter que « le corps électoral sera convoqué aux urnes dès le 8 juin ». Rien que ça !

Las, aucune explication n’a été fournie pour justifier cette volte-face électorale.

Un mystère total entoure les raisons de ce remaniement surprise du calendrier, alors que le mandat quinquennal du président Tebboune, élu en 2019, devait s’achever dans moins d’un an.

C’est pourtant au plus haut sommet de l’État que cette décision fracassante a été prise, lors d’une réunion réunissant Tebboune lui-même mais aussi son Premier ministre, les patrons des deux chambres du Parlement, le chef d’état-major et même le président de la Cour constitutionnelle. Un conclave de haute volée, mais visiblement muet sur les tenants et aboutissants.

À 78 ans, l’actuel locataire d’El Mouradia n’a toujours pas fait connaître son intention de briguer ou non les suffrages pour un second mandat.

Son prédécesseur Bouteflika avait dû jeter l’éponge en 2019, lâché par la rue et l’armée.

Vent de changement ou simple remaniement technique ? Aveu d’impuissance face à la crise ? Difficile de déchiffrer les réels motifs de ce chamboulement.

Une chose est sûre : le peuple d’Algérie sera rapidement fixé sur son avenir à la faveur de cette élection présidentielle hautement imprévisible.

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