Algérie : le pays va bientôt produire des voitures chinoises grâce à…

CAN 2025 : “J’aimerais une finale Algérie-Maroc"

Credit Photo : Slate / © Ryad Kramdi / AFP

L’Algérie poursuit sa stratégie de développement de son industrie automobile nationale en ouvrant grand les portes à un nouveau venu : le constructeur chinois Jetour.

Selon les annonces officielles, une usine de montage doit voir le jour d’ici décembre 2025 dans la région de Bordj Bou Arreridj, à 240 km à l’est d’Alger.

D’un coût de 110 millions de dollars, ce projet Made in China ambitionne de répondre à la demande locale tout en visant les marchés d’exportation africains.

« Jetour ambitionne de participer au renforcement de la position de l’Algérie dans l’industrie automobile régionale et d’en faire une base stratégique pour l’exportation », a déclaré Anis Benhamadi, PDG de Sarl Revolva, représentant officiel de la marque.

Cette implantation marque une nouvelle étape dans l’engagement du groupe Chery sur le sol algérien. Celui-ci a déjà entamé en 2023 la construction d’une première usine destinée à l’assemblage d’autres modèles de ses gammes.

Il s’agit là d’un investissement de 110 millions de dollars qui devrait être opérationnel dès octobre 2024.

Pour les autorités algériennes, l’arrivée de Jetour est une nouvelle pierre à l’édifice de leur politique visant à développer une filière automobile locale compétitive.

En accordant facilités et avantages aux opérateurs, elles entendent faire du pays une plaque tournante régionale, à même d’exporter ses véhicules made in Algeria.

Cette stratégie d’ouverture aux investissements étrangers, notamment en provenance de Chine, partenaire économique incontournable, vise à libérer le potentiel industriel algérien.

Pour Jetour comme pour d’autres, le marché local constitue un tremplin idéal avant la conquête des marchés africains voisins en plein essor.

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