C’est un accord d’envergure que viennent de conclure l’Algérie et le Qatar comme le montre la folle somme de 2000 milliards en jeu.
En effet, il s’agit d’un partenariat de 3,5 milliards de dollars, soit plus de 2000 milliards de francs CFA.
Celui-ci lie le géant laitier du Qatar, Baladna, pour l’implantation d’une vaste ferme d’élevage bovin et de production de lait en poudre.
Signée mercredi à Alger, cette mégaexploitation laitière devrait à terme permettre de couvrir près de 50% des besoins nationaux en lait en poudre, un produit très demandé dans ce pays de 45 millions d’habitants.
D’une superficie de 170 000 hectares dans la région d’Adrar, le complexe intégré comprendra une ferme d’élevage et de production de lait et viande, mais pas que.
Il faudra aussi rajouter une usine de transformation en lait en poudre et encore une ferme dédiée à la culture de fourrages pour l’alimentation du bétail.
Avec un rendement escompté de 200 000 tonnes de lait en poudre par an dès 2026, année prévue pour l’entrée en service du site, ce projet ambitieux vise à réduire la dépendance aux importations.
En 2021, l’Algérie a déboursé près de 600 millions de dollars pour importer du lait en poudre selon les chiffres officiels.
Au-delà de l’enjeu d’autosuffisance, cet investissement de 2000 milliards en provenance du Qatar permettra également de dynamiser la filière viande rouge en Algérie.
Et ce, avec un volet portant sur l’augmentation des effectifs de bovins. La création de quelque 5000 emplois directs est par ailleurs attendue.
Pour l’Algérie comme pour le Qatar, ce partenariat confirme la volonté des deux pays de développer des projets agricoles d’envergure, gage de sécurité alimentaire renforcée.
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