Dans un monde en quête perpétuelle de solutions énergétiques durables, l’Algérie et l’Union Européenne (UE) semblent avoir trouvé un nouveau terrain d’entente : l’hydrogène vert.
Cette ressource prometteuse pourrait bien être la clé d’un rapprochement inédit entre les deux rives de la Méditerranée, ouvrant la voie à une coopération énergétique renforcée et à un avenir plus vert.
Lors d’une rencontre d’experts algéro-européens à Alger ce 24 juin 2024, les discussions ont porté sur les stratégies à mettre en œuvre pour développer cette filière d’avenir.
L’événement, qui a réuni une centaine de participants issus de divers horizons, a permis de jeter les bases d’une collaboration ambitieuse dans le domaine de l’hydrogène vert.
Au cœur des échanges, le projet du corridor SoutH2 s’est imposé comme une opportunité majeure. Cette initiative vise à créer un pont énergétique entre l’Algérie et l’Europe, facilitant ainsi le développement massif de l’hydrogène vert et assurant son acheminement vers le marché européen.
Les défis techniques et logistiques ont été abordés, notamment l’utilisation des infrastructures existantes pour concrétiser ce projet d’envergure.
L’Algérie, forte de ses ressources naturelles et de sa position géographique stratégique, ambitionne de devenir un véritable hub de l’hydrogène renouvelable et propre dans le bassin méditerranéen.
Cette ambition s’inscrit dans le cadre plus large du partenariat stratégique Algérie-UE dans le domaine de l’énergie, initié en 2013 et renforcé depuis.
Ce rapprochement énergétique entre l’Algérie et l’Union Européenne autour de l’hydrogène vert témoigne d’une volonté partagée de relever les défis climatiques tout en créant de nouvelles opportunités économiques.
Il ouvre la voie à une coopération renforcée, porteuse d’espoir pour un avenir énergétique plus durable et une relation bilatérale renouvelée.
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