L’Algérie met en place une série de mesures en réponse à l’augmentation des cours mondiaux du café.
Ce 27 juillet 2024, une réunion interministérielle présidée par le Premier ministre Nadir Larbaoui a abouti à des décisions visant à atténuer l’impact de cette hausse sur le marché local.
L’initiative, issue des directives du président Abdelmadjid Tebboune, s’articule autour de trois axes principaux.
Premièrement, un accompagnement fiscal est prévu pour les opérateurs économiques du secteur.
Deuxièmement, les autorités ont opté pour un plafonnement des marges bénéficiaires, tant à l’importation qu’à la distribution en gros et au détail.
Enfin, un circuit vert douanier sera mis en place pour faciliter les procédures d’importation du café.
Pourquoi ces solutions pour l’Algérie ?
Ces dispositions visent à maintenir un équilibre entre la stabilité des prix pour les consommateurs et la viabilité économique des acteurs du secteur.
Le gouvernement algérien cherche ainsi à préserver le pouvoir d’achat des citoyens tout en assurant un approvisionnement régulier du marché en café.
La réunion a rassemblé divers acteurs, dont le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) et des opérateurs économiques du secteur concerné, soulignant une approche collaborative dans la gestion de cette problématique.
Ces mesures s’inscrivent dans une politique plus large de régulation du marché des produits de grande consommation en Algérie, face aux fluctuations des prix sur les marchés internationaux.