L’Algérie franchit un pas décisif dans la sécurisation de l’eau potable avec l’achèvement imminent de la station de dessalement de Koudiet Eddraouch.
Il s’agit d’une infrastructure colossale située dans la wilaya d’El Tarf.
Des milliards pour fournir de l’eau potable aux populations de l’Algérie
Ce projet d’envergure représente un investissement de 300 millions de dollars, soit l’équivalent de 189 milliards de francs CFA.
Cette nouvelle installation, qui s’étend sur 11 hectares, incarne l’excellence technologique algérienne dans le domaine du dessalement d’eau de mer.
Avec une capacité de production quotidienne de 300 000 mètres cubes d’eau dessalée, elle permettra d’approvisionner trois millions d’habitants de l’est de l’Algérie en eau potable.
La répartition de cette ressource vitale a été minutieusement planifiée : Annaba bénéficiera de 80 000 mètres cubes par jour, le reste étant destiné aux régions de Guelma, Souk-Ahras et El-Tarf.
Le projet, qui affiche un taux de réalisation de 99%, mobilise l’expertise de deux fleurons nationaux : la Société algérienne de réalisation de projets industriels (SARPI) et l’Algerian Energy Company (AEC), toutes deux filiales du géant énergétique Sonatrach.
Le raccordement réussi de la centrale électrique principale et les essais techniques en cours témoignent de la maîtrise technologique acquise par les équipes algériennes.
La mise en service complète de Koudiet Eddraouch, prévue pour début 2025, marquera donc la prochaine phase de la stratégie hydraulique nationale.
Au final, cette infrastructure fait montre de la capacité de l’Algérie à déployer des solutions technologiques avancées pour répondre aux besoins croissants de sa population en eau potable, tout en anticipant les défis hydriques des prochaines décennies.