‎Algérie : Alger prend une décision historique suite à une demande formulée par l’Allemagne

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Crédit Photo : OK Voyage

L’Algérie a annoncé une décision historique ce mercredi 12 novembre 2025 suite à une demande formulée par le président de la République fédérale d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier.

‎En effet, récemment, le chef d’État allemand a plaidé en faveur de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal en prison depuis un an en Algérie.

Le dirigeant allemand a demandé à son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune une grâce présidentielle en faveur de l’auteur de 80 ans.

‎Il a également appelé à ce qu’il soit transféré à Berlin afin qu’il puisse recevoir des soins médicaux en raison de son âge avancé.

‎Pour Frank-Walter Steinmeier, « un tel geste serait l’expression d’une attitude humanitaire et d’une vision politique à long terme. Il refléterait ma relation personnelle de longue date avec le président Tebboune et les bonnes relations entre nos deux pays ».

Suite à cette demande de son homologue allemand, le président algérien n’a pas tardé à réagir.

‎Dans un communiqué en date de ce mercredi 12 novembre 2025, la présidence algérienne a annoncé que le chef d’État Abdelmadjid Tebboune a « répondu favorablement » à la demande du dirigeant allemand.

‎« Le président a réagi à cette demande, qui a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires », souligne la note.

‎Ainsi, l’Alger a accepté de gracié l’auteur franco-algérien, Boualem Sansal.

‎Selon les informations rapportées par les médias internationaux, il devrait être transféré en Allemagne pour ses soins comme l’a demandé la première personnalité allemande.

‎Cette décision des autorités algériennes a été fortement saluée par la France.

‎Pour le Premier ministre français, Sébastien Lecornu, il s’agit d’un véritable « soulagement ».

‎Rappelons par ailleurs, de l’écrivain de 80 ans avait été interpellé le 16 novembre 2024 à l’aéroport de la capitale algérienne.

‎Suite à son procès, il avait été condamné à cinq (5) ans de prison et à une amende de 500 000 dinars algériens (environ 3 500 euros). Une décision qui avait par la suite, été confirmée en appel.

‎Il était notamment poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale », « outrage à corps constitué », « pratiques de nature à nuire à l’économie nationale » et « détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays », pour des propos tenus dans un média français.

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