Alain Foka, journaliste et analyste politique renommé, s’est prononcé sur sa perplexité face à la complexité du contexte camerounais.
Dans son propos, il révèle l’incapacité à rationaliser la réalité du Cameroun, un pays immergé dans une inertie frappante, où le progrès semble souvent bloqué, voire régressif.
Cette observation révèle une frustration quant à la difficulté à comprendre les mécanismes qui gouvernent ce pays d’Afrique centrale.
Dans ce pays, émerger semble être une tâche herculéenne selon le journaliste.
Les individus dotés d’un potentiel remarquable sont souvent confrontés à des obstacles qui entravent leur ascension.
Cette dynamique décourageante est illustrée par la métaphore d’Alain Foka : « lorsque quelqu’un émerge, on lui coupe la tête ».
Cette image évoque une sorte de fatalité qui pèse sur toute tentative de progression ou d’innovation, comme si le système était programmé pour saboter toute tentative de changement.
De plus, l’idée que cette « décapitation » soit accompagnée d’applaudissements, suggère une complicité de la part de certains acteurs de la société.
Ce phénomène soulève des questions sur la nature de la dynamique sociale et politique au Cameroun.
Ci-dessous la déclaration complète du journaliste :
“Je suis incapable d’expliquer le Cameroun, expliquer un pays qui est dans une inertie extraordinaire, où vous n’avez pas quelqu’un qui émerge, où lorsque quelqu’un émerge, on lui coupe la tête et avec des applaudissements des autres”.
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