En République Centrafricaine, en l’espace de trois (3) ans, des fleurons économiques français tels que TotalEnergies, ou encore Bolloré, ont décidé de mettre la clé sous la porte.
Selon les informations parvenues à notre rédaction, d’autres pourraient bientôt leur emboîter le pas si les conditions socio-économiques ne changent pas dans le pays.
Alors que plusieurs sociétés françaises opérant en République centrafricaine (RCA) ont fermé boutique au courant de ces deux (2) dernières années, la compagnie aérienne Air France envisage plutôt d’élargir son activité dans le pays.
Un pari audacieux selon plusieurs experts qui estiment que c’est plutôt risqué cette nouvelle politique des responsables de la compagnie aérienne.
En plus de ses deux vols par semaine reliant Paris-Bangui en passant par Douala, le fleuron français de l’aviation civile miserait sur une nouvelle offre au pays de Boganda.
Une flotte d’avion Jet reliant directement (sans escale) Bangui aux capitales de la sous-région et au-delà.
« C’est un pari audacieux dans un pays où la Russie ne cesse de déployer ses tentacules sur les différents pans économiques de la société, et où une partie de la société civile instrumentalisée à dessein demeure hostile aux intérêts français », selon Odilon Ndombe, économiste centrafricano-camerounais et spécialiste des questions aéronautiques en Afrique Centrale.
Air France réussira-t-elle son nouveau pari centrafricain ? Cette question taraude l’esprit de nombreuses personnes.
En tout cas, la compagnie aérienne, déjà bien avancée sur son projet, miserait notamment sur la normalisation des relations politiques entre la France et la République centrafricaine, depuis la rencontre des présidents Emmanuel Macron et Faustin Archange Touadera à l’Elysée en Septembre 2023.
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