Air France-KLM ne veut plus de la version A350-1000. Elle préfère désormais la version A350-900 .
Selon les données les plus récentes publiées par l’avionneur européen Airbus, huit exemplaires de l’A350-1000 commandés par le groupe aérien franco-néerlandais ont été convertis en version A350-900.
La commande initiale, passée en 2023, portait sur 50 gros-porteurs de la famille A350 : 39 A350-900 et 11 A350-1000. Désormais, la commande révisée comptera 47 A350-900, contre seulement trois A350-1000.
Le choix d’Air France-KLM s’explique par une préférence pour les avions de moindre capacité mais offrant une plus longue autonomie.
L’A350-900, qui accueille entre 332 et 352 passagers dans une configuration classique à trois classes, peut parcourir jusqu’à 9 700 milles nautiques, le rendant adapté aussi bien aux liaisons long-courriers qu’ultra-long-courriers. L’A350-1000, plus long et capable de transporter davantage de passagers, affiche en comparaison une portée légèrement inférieure.
Les nouveaux appareils remplaceront progressivement les Airbus A330 et Boeing 777 plus anciens, au sein d’Air France comme de KLM.
La compagnie aérienne française exploite déjà 39 A350-900 et continue d’en recevoir. La compagnie aérienne néerlandaise doit commencer à intégrer ses propres exemplaires à partir de 2026-2027 et ses pilotes sont actuellement formés sur les A350 de sa partenaire française.
Air France-KLM a également réduit ses ambitions dans le fret. Le groupe a confirmé qu’il ne prendrait livraison que de six Airbus A350F, contre huit initialement prévus.
Ses deux filiales dédiées au fret aérien, Air France Cargo et Martinair, devaient chacune recevoir quatre appareils, mais n’en recevront plus que trois. Les A350F devaient remplacer deux Boeing 777-200F chez Air France Cargo et quatre Boeing 747-400F chez Martinair.
Cette décision fait suite à un réexamen de la flotte en début d’année, motivé par les retards accumulés dans la production de l’A350F et par l’incertitude persistante du marché mondial du fret aérien.