En Éthiopie, le gouvernement célèbre la réussite de l’une de ces initiatives. Ce mardi 27 décembre, le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali, s’est félicité de la politique horticole de son pays.
Il a indiqué sur X (Twitter) que les efforts déployés pour accroître la production horticole donnent des résultats remarquables.
En effet, la production de papaye en Éthiopie a augmenté au cours des dernières années. Le pays cherche à exporter ses produits horticoles vers d’autres pays.
Abiy Ahmed Ali a déclaré que le plan décennal de développement agricole de l’Éthiopie vise à étendre le développement de l’horticulture et celui de d’autres cultures.
Cette politique permettra au pays de tirer pleinement profit du commerce avec les pays membres des BRICS.
Our ten year perspective plan for agricultural development seeks to expand horticulture development, which includes fruits, among other key focus areas for the sector. Efforts being made in increasing irrigated horticulture production are showing remarkable results as evidenced… pic.twitter.com/TCnPM5CHjE
— Abiy Ahmed Ali 🇪🇹 (@AbiyAhmedAli) December 26, 2023
L’Éthiopie, porte d’entrée vers l’Afrique pour les BRICS
L’Éthiopie rejoindra les BRICS en 2024, aux côtés de cinq autres pays. Cette expansion renforcera l’influence et l’importance des BRICS sur la scène économique mondiale.
L’entrée de l’Éthiopie dans les BRICS revêt une signification particulière. En tant que pays africain qui n’a jamais été colonisé, l’Éthiopie apporte une perspective unique et une dynamique de croissance économique au groupe.
L’Éthiopie est en pleine croissance économique, avec des avancées notables dans divers secteurs. Le pays est doté d’infrastructures modernes, notamment dans le domaine des transports. Il est également en train de développer son secteur industriel.
L’Éthiopie est également un pays stratégique pour les BRICS. Elle offre une porte d’entrée vers l’Afrique, un continent qui représente un marché potentiel important pour les pays émergents.
L’ajout de l’Éthiopie aux BRICS s’inscrit dans l’ambition du groupe de briser l’hégémonie du dollar américain dans les transactions internationales. Cette démarche reflète la volonté de créer un équilibre économique plus diversifié et équitable, en contrecarrant la domination monétaire actuelle.