Les attaques ne cessent de se multiplier dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Les forces armées du Rwanda et ses alliés du M23 ont décidé de passer à la vitesse supérieure.
En effet, ils sont passés à l’offensive et gagnent peu à peu de nouvelles zones dans le Nord-Kivu.
Ces agressions viennent phagocyter les espoirs d’une cessation des violences dans l’Est de la RDC.
Le 24 novembre 2023, lors du mini-sommet de Luanda, des accords avaient pourtant été signés pour une cessation des hostilités et le retrait des rebelles M23 dans cette zone du pays.
Face à ces violences persistantes, les États-Unis appellent à un cessez-le-feu immédiat. À travers un communiqué, ils ont une nouvelle fois, demandé au pays de Paul Kagamé, le Rwanda d’arrêter de soutenir les rebelles du M23.
De même, ils appellent au retrait urgent des forces armées rwandaises du territoire congolais.
« Nous avons fermement appelé tous les groupes armés non-étatiques, y compris le M23 sanctionné par les États-Unis, à cesser les hostilités et à déposer les armes.
Nous appelons de nouveau le Rwanda à cesser de soutenir le M23 et à immédiatement retirer les Forces armées rwandaises du territoire congolais, étant donné que leur appui à ce groupe armé n’a servi qu’à déstabiliser davantage l’est de la RDC », ont souligné les autorités américaines dans ledit communiqué.
L’administration de Joe Biden a déclaré être prête à s’unir à leurs partenaires régionaux afin de mettre fin à ses tensions qui font des centaines de victimes dans cette zone du Congo.
Elle a toutefois tenu a notifié qu’elle respectait la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun des deux pays.
Par ailleurs, il est à noter que le Rwanda a toujours nié soutenir les rebelles du M23. Bien que plusieurs rapports réalisés par les USA démontraient leur relation avec le mouvement rebelle, le Rwanda a toujours réfuté ces accusations.
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