Les premiers éléments de l’enquête sur l’agression à l’arme blanche, qui a fait trois blessés samedi matin dans une gare de Paris, ne « laissent pas penser qu’il s’agit d’un acte terroriste », a déclaré la police, précisant que le suspect « souffre manifestement de troubles psychiatriques ».
L’assaillant de nationalité malienne, qui est « en situation régulière en Italie depuis 2016, avec un titre émis en 2019 tout à fait valable » selon les documents en sa possession, a déclaré « spontanément » souffrir de « troubles psychiatriques » et « des médicaments » ont été retrouvés sur lui, a ajouté le préfet de police Laurent Nunez lors d’un point-presse dans la gare de Lyon, l’une des principales de la capitale française.
L’agresseur s’est attaqué à trois usagers de la gare « au moyen d’un couteau et d’un marteau », faisant un blessé grave dont l’état s’est « stabilisé » mais « son pronostic vital demeure engagé » à ce stade, a précisé M. Nunez, contrairement à ce qu’ont affirmé dans un premier temps des sources policières.
Deux autres personnes ont été blessées légèrement et une quatrième est en état de choc.
« Des investigations sur sa téléphonie, sur son parcours en Italie, ses déclarations en audition » permettront de confirmer si « la piste terroriste peut être écartée », a conclu le préfet de police, appelant à la « prudence » sur le mobile de l’assaillant.
Une enquête pour tentative d’assassinat a été ouverte, selon le parquet de Paris. Le Parquet national antiterroriste a précisé pour sa part être en observation.
Avec AFP
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