Lors de la 78ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU), des dirigeants africains ont exprimé leur désir de mettre fin à l’ingérence étrangère et de revendiquer leur droit à l’autodétermination.
Parmi ces voix, celle du Professeur Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, a retenti avec force.
Le diplomate a entamé son discours en exprimant le sentiment partagé par de nombreux pays africains :
« L’Afrique sait ce qu’elle veut. Les peuples africains sont frustrés. Ils se demandent qui donc êtes-vous pour nous humilier ainsi ? »
Cette déclaration reflète le désir des pays africains de mettre fin à des décennies d’ingérence étrangère et de paternalisme.
Le discours du ministre togolais a également souligné la volonté de l’Afrique de devenir un partenaire égal dans les relations internationales : « Nous voulons être vos partenaires et non vos sujets. Nous voulons servir nos peuples et non des intérêts étrangers. »
Le Professeur Dussey a mis en avant que cette nouvelle dynamique n’était dirigée contre personne, mais plutôt l’expression d’une Afrique qui se parle à elle-même.
Il a évoqué l’idée d’une « Afrique africanophone » qui s’unit dans sa diversité pour revendiquer sa place sur la scène mondiale.
Cette vision d’unité est essentielle pour l’Afrique alors qu’elle cherche à affirmer sa voix dans un monde de plus en plus multipolaire.
Le discours du ministre togolais à l’AGNU a aussi été un cri de ralliement pour la jeunesse africaine.
Les jeunes, a-t-il souligné, sont fatigués du paternalisme, du mépris des opinions publiques africaines, et de l’arrogance internationale.
Cette nouvelle génération aspire à une Afrique qui valorise ses propres opinions, ses dirigeants et sa diversité culturelle.
« Pour la jeunesse africaine, le message est clair, ils disent : « Nous sommes fatigués par votre paternalisme. Nous sommes fatigués par votre mépris de nos opinions publiques ; votre mépris de nos populations et de nos dirigeants. Nous sommes fatigués par votre condescendance. Nous sommes fatigués par votre arrogance. Nous sommes fatigués, nous sommes fatigués, nous sommes fatigués », a conclu le ministre togolais des Affaires étrangères, Prof Robert Dussey.
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