Washington a décidé de siffler la fin de récréation et de prendre de fortes mesures contre le chef des forces armées de ce pays d’Afrique.
En effet, l’administration américaine a décidé de sanctionner le chef des forces armées soudanaises, le général Abdel Fattah al-Burhan.
Selon Le Monde, « les avoirs éventuels aux Etats-Unis du général al-Bourhan sont désormais gelés, et Washington interdit toute transaction avec lui ».
Une mesure qui intervient dans le cadre du conflit qui fait ravage au Soudan depuis avril 2023.
La décision a été prise par Washington, le jeudi 16 janvier 2025, quelques jours après que des sanctions similaires avaient été prises contre le chef des paramilitaires du camp adverse.
En effet, les États-Unis reprochent au président du Conseil de souveraineté de transition du Soudan une violation des droits humains.
« Les membres des Forces armées soudanaises, sous la direction d’al-Burhan, ont continué à commettre des atrocités, notamment en prenant pour cible des civils et des infrastructures civiles, et en exécutant des civils », a indiqué le secrétaire d’État américain Antony Blinken dans un communiqué.
« Les Forces armées soudanaises ont violé le droit international humanitaire […], utilisé la privation de nourriture comme tactique de guerre et obstrué les efforts de paix », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le Soudan, pays d’Afrique de l’Est, est depuis avril 2023, confronté à une guerre sans précédent opposant les forces armées dirigées par le général Abdel Fattah al-Burhan aux paramilitaires des FSR (Forces de soutien rapide) supervisés, par son ex allié, le général Mohammed Hamdane Daglo.
La semaine dernière, Washington avait également sanctionné le général Mohammed Hamdane Daglo. Dans son cas, les États-Unis reprochaient aux forces paramilitaires d’avoir commis un « génocide « .