En Afrique, certaines villes pourraient disparaître d’ici 2100.
Des experts du Forum économique mondial estiment que Lagos, au Nigeria, et Alexandrie, en Égypte, risquent d’être effacés de la terre sans intervention urgente.
Lagos, la ville la plus peuplée d’Afrique et centre économique du pays, est confrontée à une crise environnementale croissante alors que son littoral de faible altitude continue de s’éroder.
Les plages d’Alexandrie disparaissent en raison de la montée du niveau de la mer.
Chaque année, la ville s’enfonce de trois millimètres, fragilisée par les barrages du Nil en amont et par les forages gaziers en mer.
Selon un scénario catastrophe du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en 2050, le niveau de la mer aura monté d’un mètre.
Elle engloutira alors un tiers des terres ultra-fertiles du delta du Nil et des villes historiques, comme Alexandrie, seront inondées.
Le scénario du pire a déjà été écrit par le groupe des experts climat de l’ONU (Giec): en 2050 « la mer montera d’un mètre ».
Alors, elle engloutira « un tiers des terres ultra-fertiles du delta du Nil et des villes historiques comme Alexandrie seront inondées ».
Chaque année, la cité d’Alexandre le Grand s’enfonce de trois millimètres, fragilisée par les barrages du Nil en amont qui empêchent le limon de venir consolider son sol et par le forage de gaz en mer.
En face, la mer monte d’autant plus, sous l’effet du réchauffement et de la fonte de la calotte glaciaire.
Des centaines de personnes ont déjà dû quitter des immeubles fragilisés par des inondations, en 2015 puis en 2020. Ils ne sont que les premiers d’une longue cohorte, prévient le ministère égyptien des Ressources hydrauliques.
Dans le delta du Nil, la mer a avancé de 3 km dans les terres depuis les années 60. Dans les années 1980, le phare de Rosette, construit par le khédive Ismaïl à la toute fin du XIXe siècle, a été englouti par les flots.
De nombreux internautes se prononcent sur le fait que des actions urgentes doivent être menées afin que ces villes d’Afrique ne disparaissent pas.