La Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), commémore son 25e anniversaire ce 30 novembre 2024.
Dans cette optique, le Président Museveni n’a pas manqué de saluer la décision de ces prédécesseurs de créer la CAE.
« Leur décision audacieuse, de créer l’EAC a été une étape importante, même si la fédération politique qu’ils avaient imaginée n’a pas été pleinement réalisée », peut-on lire sur le compte X de Government Citizen Interaction Centre.
D’une part, la BAD relève que ces dernières années, l’Afrique de l’Est a enregistré la croissance économique la plus rapide sur le continent. En son sein, se trouvent plusieurs économies à croissance rapide comme l’Éthiopie, Djibouti, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda.
D’autre part, la Tanzanie est devenue le dernier pays de la région à passer du statut de pays à faible revenu à celui de pays à revenu intermédiaire. Se tenant ainsi au côté de ses voisins de la tranche inférieure de la Banque mondiale.
Il s’agit du Kenya, des Comores et de Djibouti. Un pays, les Seychelles, est classés dans la catégorie des pays à revenus élevés, tandis que les autres sont dans celle dite « à faible revenu ».
Toutefois, le Président Museveni renchérit sur le fait que « Le panafricanisme n’est pas seulement une aspiration émotionnelle ». Mais, « une nécessité pratique pour créer un grand marché intégré qui soutienne les créateurs de richesses et assure la prospérité de nos populations ».
La marche à suivre pour atteindre les objectifs fixés
Pour continuer la vision qu’on eut ses paires, il met l’accent sur l’importance de soutenir les industries locales. Le but est de supprimer les barrières commerciales et de permettre une circulation fluide des biens et des personnes dans toute la région.
Puisqu’il considère que « Le marché intérieur de l’Afrique ne suffit pas à absorber notre production excédentaire, qu’il s’agisse de lait, de maïs ou d’autres produits. » Le mot d’ordre est de voir grand, il ajoute que : « Nous devons penser au-delà de nos frontières ».
Enfin, toujours sur X, le président Museveni, entrevoit la possibilité en Afrique pour la CAE de consolider ses acquis et d’avancer en tant que bloc économique uni.