L’Afrique du Sud, pays membre des BRICS, vient de recevoir une excellente nouvelle de la France : 420 millions de dollars (250 milliards de francs CFA ou 7,6 milliards de rands).
En effet, l’Afrique du Sud vient de recevoir un coup de pouce dans sa transition énergétique avec l’annonce, le 8 novembre, d’un prêt majeur de 7,6 milliards de rands accordé par l’Agence française de développement (AFD).
Cette annonce est importante pour le pays où l’empreinte du charbon reste particulièrement prégnante avec 80% de la production électrique nationale.
Ce nouveau financement s’inscrit dans le cadre ambitieux du programme JETP (Just Energy Transition Partnership), une initiative qui dépasse la simple transition énergétique pour embrasser des enjeux sociétaux plus larges.
En combinant ce prêt aux 300 millions d’euros déjà engagés en 2022, la contribution française atteint désormais 700 millions d’euros, concrétisant ainsi une large part des engagements pris lors de la COP 26 de Glasgow.
La particularité de cette démarche réside dans son approche holistique, orchestrée par la Commission présidentielle sud-africaine pour le climat (PCC).
Au-delà des aspects purement techniques, le programme intègre une dimension sociale fondamentale, prenant en compte le sort des communautés dont la subsistance dépend encore de l’industrie charbonnière.
Cette préoccupation trouve un écho particulier dans les propos du vice-ministre des Finances sud-africain, David Masondo, qui souligne l’importance d’une transition équitable, plaçant l’emploi et la formation professionnelle au cœur des priorités.
L’engagement de l’AFD ne se limite pas à l’aspect financier. L’agence accompagne également les réformes politiques nécessaires et contribue au renforcement des capacités institutionnelles sud-africaines.
Néanmoins, seul l’avenir nous dira si le financement de plusieurs milliards de la France pour l’Afrique du Sud sera couronné de succès dans cette transition énergétique.