Depuis peu, une maladie dont l’origine reste toujours inconnue se propage. Cette épidémie a déjà fait plusieurs morts. Semant ainsi la panique au sein des populations.
En République démocratique du Congo le 5 décembre 2024, le ministre de la Santé a déclaré que cette maladie à haut risque de propagation nécessite une grande surveille : « Nous considérons que c’est un niveau d’épidémie que nous devons surveiller ». Le pays est alors en « alerte maximale ».
Les personnes les plus atteintes par la maladie sont les enfants. Les causes restent toujours non identifiées. Les épidémiologistes envoyés sur place depuis un mois travaillent d’arrache-pied pour venir à bout de cette épidémie.
Lors de la conférence de presse du ministre Samuel-Roger Kamba lors d’une conférence à Kinshasa il explique que la zone touchée se localise dans la région de Panzi, à quelque 700 km au sud-est de la capitale.
Les autorités sanitaires décrivent la situation comme « un événement de santé publique inconnu » avec un lourd bilan à son actif. « Dans les centres de santé, on a comptabilisé 27 décès. Et avec l’évaluation menée par le médecin-chef de zone dans la communauté, on signale aussi 44 décès », a précisé le ministre.
Toutefois, il précise qu’ils ne peuvent « pas dire que c’est d’emblée lié au phénomène, car il y a d’autres causes possibles ».
Parallèlement, le difficile accès à la zone touchée complique la situation déjà précaire. En effet, l’insuffisance des infrastructures sanitaires dans la localité met la population au pied du mur.
Il manque à cette dernière de l’eau potable et du médicament. Cette région est connue pour sa malnutrition et son antécédent avec une épidémie de fièvre typhoïde en 2022.
L’inconnue fait surtout des ravages chez les moins de 5 ans. Les symptômes commencent comme une grippe simple avec la manifestation de fièvre, toux et maux de tête.
Les hypothèses d’études ont déjà écarté le Covid. Néanmoins, les spécialistes ont conclu que la maladie attaque le système respiratoire. Des prélèvements seront faits pour continuer l’étude de cas.