Après l’Afrique du Sud, un autre pays se prépare à porter plainte contre Israël pour génocide à Gaza

Israël

Crédits photo : bladi

Après l’Afrique du Sud, le Nicaragua a l’intention de porter plainte auprès de la Cour internationale de justice contre Israël pour génocide à Gaza.

« Le Nicaragua appelle Israël à cesser ses actions contre le peuple palestinien, à arrêter ses opérations militaires dans la bande de Gaza et à se conformer à ses obligations en vertu de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide« , a déclaré le ministère des Affaires étrangères du Nicaragua.

Et d’ajouter: « Le Nicaragua prendra toutes les mesures pour garantir le respect des droits et intérêts protégés par ladite convention, y compris le recours devant la Cour internationale de Justice« .

 Le Nicaragua a dénoncé le blocus de l’enclave et les raids aériens intenses visant les civils:

« L’État d’Israël a décidé d’imposer un ‘siège total’ à la bande de Gaza, déjà soumise à un blocus militaire étouffant depuis 16 ans. En outre, les opérations militaires israéliennes ont été et sont menées avec des bombardements massifs contre la population civile, y compris des lieux désignés comme habitations, abris, hôpitaux, sites religieux et écoles des Nations unies, ainsi que des itinéraires désignés comme sûrs par l’armée israélienne elle-même« .

L’Afrique du Sud a intenté auprès de la Cour internationale de justice un procès contre Israël

 En décembre 2023, l’Afrique du Sud a accusé l’Israël d’ »actes de génocide » à Gaza. La première audience sur cette plainte s’est tenue le 11 janvier.

La Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique, ainsi que 17 autres pays ont soutenu la requête de l’Afrique du Sud, selon Rapulane Sydney Molekane, représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès des organisations internationales à Vienne.

De son côté, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que l’action en justice de l’Afrique du Sud ne reposait sur aucune base factuelle et a accusé Pretoria de collaborer avec des « terroristes ».

L’équipe juridique sud-africaine, pourtant très expérimentée mais profondément fallacieuse, n’a présenté aucune preuve crédible pour étayer l’affirmation, telle que définie par la « Convention sur le génocide » de 1948, selon laquelle Israël aurait commis « des actes dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux », car aucune preuve de ce type n’existe.

En plus de souligner la nature « fausse » et « malveillante » de cette accusation portée par les représentants légaux de Pretoria, les intervenants israéliens, dans leur réponse, ont fourni des preuves convaincantes afin de contrecarrer la demande de « mesures provisoires » de l’Afrique du Sud, qui nécessitent un délai relativement faible d’examen, pour mettre fin à la guerre sur la base d’une allégation d’intention génocidaire.

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