Ce pays d’Afrique du Nord entend durcir sa législation pour lutter contre le trafic de drogue.
En effet, l’Algérie puisque c’est d’elle qu’il s’agit, pourrait très bientôt corser les sanctions pour les trafiquants de drogue.
Les autorités algériennes sont de plus en plus inquiètes face à la prolifération du trafic des stupéfiants dans le pays.
Pour mieux contrer ce phénomène, un nouveau projet de loi sanctionnant plus sévèrement ces infractions pourrait bientôt être adopté dans ce pays d’Afrique du Nord.
En effet, un nouveau projet de loi relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de drogue et psychotropes, a été élaboré selon les informations rapportées par les médias locaux.
Le nouveau projet de loi a été soumis par le ministre de la Justice et garde des Sceaux, à la Commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l’Assemblée Populaire Nationale (APN).
Ce nouveau texte de loi prévoit des sanctions très sévères qui selon les autorités algériennes seront très dissuasives une fois entérinées.
Il envisage notamment l’incrimination de nouveaux faits et l’institution de nouveaux mécanismes de prévention de ce phénomène et de traitement de ses effets.
Mieux, il prévoit l’aggravation des peines pour certaines infractions allant jusqu’à la peine de mort.
« Ce texte, soumis à la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale, introduit des mesures inédites, allant de la peine de mort dans certains cas extrêmes jusqu’à des sanctions administratives lourdes telles que l’interdiction de séjour ou la déchéance de nationalité, mais uniquement pour les étrangers ou les personnes ayant acquis la nationalité algérienne par naturalisation en Algérie », a fait savoir le média local DN Algérie.
« La réclusion criminelle de 20 à 30 ans est désormais prévue pour ceux qui incitent ou recrutent des mineurs dans des activités liées à la drogue », a ajouté le média.