Pour les économies émergentes comme celles des pays de l’Afrique du Nord, une croissance soutenue, constitue un levier fondamental pour réduire les inégalités territoriales, attirer les investissements étrangers et accroître la résilience face aux chocs extérieurs.
La Tunisie, ce pays de l’Afrique du Nord, est confrontée à des défis économiques majeurs depuis plusieurs années, montre aujourd’hui des signes encourageants de reprise économique.
Les données récentes révèlent une nette amélioration de la balance commerciale tunisienne.
Le déficit du compte courant a reculé à 1,6% du produit intérieur brut, une performance attribuable à deux facteurs complémentaires : la diminution des importations et l’augmentation des exportations.
Ce dernier point mérite d’être souligné, car il témoigne d’un dynamisme retrouvé dans plusieurs secteurs stratégiques, notamment les produits mécaniques, électriques ainsi que l’huile d’olive, dont les ventes à l’international ont connu une hausse significative.
Cette évolution positive se reflète également dans la stabilité des réserves de change, maintenues à 25 milliards de dollars.
Ce montant offre une couverture de 3,7 mois d’importations, constituant ainsi un matelas financier appréciable face aux aléas économiques mondiaux.
Sur le front de l’inflation, les progrès sont notables avec un taux ramené à 7,1% en 2024, alors qu’il atteignait 9,5% en 2023.
Cette décélération des prix soulage progressivement le pouvoir d’achat des ménages tunisiens.
Pour rappel, a croissance économique représente un moteur essentiel du développement d’un pays, permettant l’amélioration du niveau de vie de sa population, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté.
Elle favorise les investissements dans les infrastructures, l’éducation et la santé, tout en renforçant la stabilité sociale et politique.