Ce pays d’Afrique du Nord est devenu la 4e nationalité la plus rejetée au monde.
Il s’agit de l’Algérie qui, selon les chiffres, figure à la 4ᵉ place mondiale des nationalités les plus souvent confrontées au refus de visa, avec un taux de rejet atteignant 43 %.
« Imperial Citizenship a publié récemment les taux de rejet de visa pour les quatre nationalités les plus touchées. Ces taux se basent sur des données publiques disponibles et peuvent varier selon l’année, le type de demande et le pays de destination. Seuls l’Afghanistan, la Syrie et le Nigeria précèdent l’Algérie dans ce classement peu flatteur, avec des taux de refus oscillant entre 48 et 56 % ».
Ce taux de refus élevé pour les Algériens n’est pas qu’une statistique. Il signifie concrètement des étudiants empêchés de poursuivre leurs études à l’étranger, des chercheurs bloqués à cause de leur nationalité, des familles séparées, et des professionnels privés d’opportunités de carrière.
Le concept de « géopolitique du passeport » prend ici tout son sens. Tandis que certains pays jouissent d’une mobilité presque illimitée, d’autres sont systématiquement freinés par des suspicions, des stéréotypes ou des considérations diplomatiques. L’Algérie, bien que disposant de relations internationales solides, subit encore les stigmates d’une image diplomatique figée et de tensions migratoires mal interprétées.
Pour les jeunes Algériens, cette situation est perçue comme une injustice structurelle. Nombre d’entre eux se retrouvent freinés dans leurs projets d’études, de stages ou de découvertes culturelles. Face à ces obstacles, certains finissent par quitter définitivement le pays, contribuant ainsi à l’exode des talents.