Afrique de l’Ouest : vers une réduction du mandat présidentiel dans ce pays dirigé par la junte militaire ?

Afrique de l'Ouest : vers une réduction du mandat présidentiel dans ce pays dirigé par la junte militaire ?

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En Guinée, le Conseil national de transition (CNT), propose la réduction du mandat présidentiel dans une nouvelle constitution, rapporte le média Sputnik Afrique.

Le lundi 29 juillet 2024, le Conseil national de la transition a procédé à la présentation de l’avant-projet de la nouvelle constitution.

« L’objectif final de cet exercice est de parvenir à une proposition de Constitution qui requiert le consensus national, avant de la soumettre au référendum du peuple souverain de Guinée », a expliqué l’exécutif dans un communiqué.

L’avant-projet de la nouvelle constitution mentionne de nombreuses propositions, entre autres, la réduction du mandat des présidents de la Guinée.

De même, cette nouvelle constitution proposée limite le nombre de mandats qu’un chef d’État élu peut exercer à la tête du pays.

Selon le porte-parole de la commission constitutionnelle du Conseil national de transition, la nouvelle proposition entend raccourcir le mandat présidentiel de six à cinq ans.

Aussi, l’avant-projet de la constitution proposée par la CNT empêche toute personne d’exercer plus de deux mandats présidentiels au cours de sa vie en Guinée.

Le projet de constitution fixe également des conditions d’âge pour les candidats à la présidentielle, qui doivent être âgés d’au moins 35 ans et de moins de 80 ans.

Selon la CNT « l’adoption de cette nouvelle Constitution pourrait transformer les structures politiques guinéennes, promouvoir une gouvernance plus transparente et améliorer la participation citoyenne ».

À en croire Sputnik Afrique, le nouveau texte, composé de plus de 200 articles, propose d’autres innovations telles que : l’introduction de la candidature indépendante aux élections nationales ; un parlement à deux niveaux, composé d’une assemblée et d’un sénat ; une composition différente du Conseil supérieur de la magistrature ; l’éducation gratuite jusqu’à l’âge de 16 ans ; le service militaire obligatoire à partir de 18 ans.