Afrique de l’Ouest : le Burkina Faso exige de l’ONU des sanctions contre…

Afrique de l'Ouest : le Burkina Faso exige de l'ONU des sanctions contre...

Crédit Photo : Senenews

Le vendredi 23 mai 2025, le chef du gouvernement du Burkina Faso, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a reçu en audience le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão.

Lors de cette rencontre, il était question pour l’émissaire des Nations unies, de prendre connaissance de la situation actuelle du Burkina Faso.

« Je suis venu me renseigner sur l’évolution de la situation et voir aussi dans quelle mesure les Nations unies peuvent soutenir les efforts pour améliorer les conditions de vie des populations », a déclaré Leonardo Santos Simão, a sa sortie d’audience.

 

La question du terrorisme au cœur des échanges

 

Au cours des échanges, le chef de la primature burkinabè a profité de l’occasion pour aborder la question du terrorisme dans la région du Sahel.

Pour le Premier ministre du gouvernement de la transition burkinabè, il est nécessaire que l’ONU adopte désormais une posture plus ferme face aux soutiens présumés du terrorisme dans cette région africaine.

À cet effet, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a exhorté l’organisation internationale à sanctionner les parrains de ce phénomène qui sévit depuis plusieurs années dans la zone du Sahel faisant d’innombrables victimes.

« Nous souhaitons que les Nations unies portent le message des nations en lutte pour leur souveraineté.

L’ONU ne doit plus rester silencieuse face au parrainage du terrorisme dans le Sahel par certains pays dits puissants. C’est ce courage que nous attendons de l’ONU », a déclaré le Premier ministre.

Le chef du gouvernement burkinabè s’est également insurgé contre certaines expressions utilisées par des structures internationales pour qualifier ce phénomène au Sahel.

Pour l’autorité ministérielle, « un terroriste est un terroriste. Il est inconcevable d’user de termes qui puissent légitimer l’action du terroriste ».

« Il y a des efforts au plan économique, au niveau de l’agriculture et dans d’autres secteurs pour améliorer la vie de populations, mais surtout le retour des populations déplacées par le fait du terrorisme. Sur le plan sécuritaire, nous constatons un terrorisme qui est de plus en plus sophistiqué, qui utilise des moyens sophistiqués et qui utilise même des enfants.

Il y a donc cette préoccupation de l’évolution du terrorisme qui affecte la vie du pays. Il est nécessaire de continuer à mobiliser les efforts dans la lutte contre le terrorisme », a reconnu l’émissaire des Nations Unies, pour sa part.

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