En Afrique de l’Ouest, le Bénin a pris une longueur d’avance sur le Mali, le Nigeria et le Niger grâce à une dynamique d’exportation en plein essor, portée par sa stratégie d’industrialisation et son engagement dans le commerce régional.
En effet, la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) a réalisé sa première exportation de vêtements pour la marque française GEMO. Cette collaboration marque une étape clé dans l’ambition du Bénin de devenir un hub textile en Afrique de l’Ouest.
« Lancée sous l’impulsion de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-Bénin S.A.), la GDIZ accueille désormais les premières commandes de GEMO, enseigne française de prêt-à-porter appartenant au groupe Eram. Plus de 50 000 pièces ont déjà été expédiées dans le cadre de ce partenariat stratégique, avec un objectif d’un million d’unités d’ici fin 2025 et une projection de trois millions pour 2026 », a rapporté la nouvelle tribune.
« Pour GEMO, produire au Bénin s’inscrit dans une logique de proximité géographique avec l’Europe (nearshoring), mais aussi dans une démarche de durabilité. Selon Brice Berrard, directeur des achats de GEMO, le recours au coton local et à des pratiques socialement responsables constitue un levier d’innovation environnementale et sociale », a ajouté le même média.
Pour Létondji Behéton, DG de SIPI-Bénin, l’arrivée de GEMO confirme l’attractivité croissante de la GDIZ auprès des marques internationales.
« Après KIABI, The Children’s Place ou encore US POLO ASSN, l’arrivée de GEMO renforce notre positionnement comme pôle industriel textile de premier plan en Afrique », a-t-il affirmé.
Depuis son lancement, la GDIZ attire des entreprises qui veulent produire localement tout en respectant des normes sociales et environnementales.
Avec ses infrastructures modernes, ses chaînes de production intégrées et l’accès à du coton certifié, elle favorise le développement industriel et la création d’emplois qualifiés.
Le partenariat lancé en juin 2024 entre GEMO et la GDIZ illustre l’ambition du Bénin de s’imposer en Afrique de l’Ouest comme un modèle industriel durable et compétitif, face à des pays comme le Mali, le Nigeria et le Niger.