La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO ) est assignée en justice par un collectif d’organisations de la société civile.
En effet, le collectif a déposé une plainte devant la cour de justice de la CEDEAO contre l’instance ouest africaine.
Et pour cause, il conteste les différentes sanctions prises par la conférence des Chefs d’États de l’institution contre les quatre pays de la région dirigés par des militaires putschistes.
D’après le collectif, ces sanctions d’influence coloniale sont non seulement immorales, mais aussi illégales et antidémocratiques, car elles ne sont soutenues par aucune loi ou disposition.
« Nous demandions à la Cour de la CEDEAO de prendre en compte les violations des droits de l’homme pour déclarer illégales les sanctions visant les citoyens », peut-on lire sur le communiqué en date de ce 27 décembre 2023.
À en croire le communiqué, la vie des citoyens ne doit jamais être utilisée comme objet de marchandage, de négociation ou de levier.
« Il est très important de noter qu’en encourageant l’État de droit et la démocratie, les actions de la CEDEAO doivent être soutenues par les lois, la démocratie et le respect de la vie et de la dignité humaine », a-t-il rappelé.
Rappelons que l’initiative de cette plainte émane de l’organisation ghanéenne de « consolidation de la paix et de défense des droits humains » (Youth for Peace and Security Africa).
Elle a été soutenue dans cette action par plusieurs autres organisations de la société civile du Burkina Faso.
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