Classé parmi les 25 meilleures destinations à visiter en 2025 par le média américain AFAR, ce pays d’Afrique de l’Ouest veut porter la contribution du tourisme au PIB de 6% à 13,4% à l’horizon 2030.
Le Bénin, puisque c’est de lui qu’il est question, voit sa stratégie pour le tourisme récompensée à l’international.
Les autorités voient en ce secteur un levier de développement économique et d’attractivité.
Un élément clé de cette ambition de ce pays d’Afrique de l’Ouest dans le tourisme est la volonté d’attirer plus de 2 millions de visiteurs par an à cette échéance.
C’est ce qu’a indiqué le ministre du Tourisme Jean-Michel Abimbola lors d’un entretien accordé à l’Agence Ecofin le jeudi 27 février, en marge du Choiseul Africa Summit.
Le tourisme a longtemps été un secteur sous-exploité au Bénin, alors que le pays possède d’importants atouts en la matière, notamment sur les volets culturel, historique et géographique. Selon le ministre, l’économie béninoise reposait essentiellement sur l’agriculture, notamment sur les filières coton et anacarde, ainsi que sur les activités portuaires.
Depuis 2016 néanmoins, une politique de diversification économique y a été engagée à travers l’industrialisation et la transformation de matières premières, mais aussi en valorisant son potentiel touristique, culturel et patrimonial.
Jean-Michel Abimbola affirme que les autorités ont engagé un investissement de 2 milliards d’euros sur la décennie qui prend fin en 2026.
Ces fonds ont permis de financer les infrastructures hôtelières, les musées, la mise en valeur des sites patrimoniaux, mais aussi de renforcer les compétences des acteurs du secteur.
« Ces différents investissements vont nous permettre de faire du pays une destination de premier plan sur le continent, avec des infrastructures aux normes, des équipes, des ressources humaines bien formées » explique-t-il, insistant sur l’importance des réformes en cours pour rendre l’offre touristique béninoise plus compétitive.
Si l’ambition affichée par les autorités béninoises est de hisser le pays parmi les destinations phares d’Afrique, la réussite de cette stratégie dépendra aussi de leur capacité à maintenir les investissements, à promouvoir efficacement l’offre touristique et à garantir des standards élevés en matière d’accueil des visiteurs.