En Afrique de l’Ouest, c’est une bonne nouvelle pour le Mali, le Niger et le Burkina Faso avec cette politique menée par leurs dirigeants respectifs.
En effet, les trois pays ont lancé des réformes pour remettre la main sur les ressources de leur sous-sol.
Ils n’ont pas hésité à engager des bras de fer avec de puissantes compagnies étrangères, dont certaines refusent de se plier aux nouvelles règles.
Le Sénégal pourrait aussi bien leur emboîter le pas très prochainement. En tout cas, tout l’indique au regard de la situation actuelle.
Plusieurs États d’Afrique de l’Ouest dont le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont entrepris dans le même laps de temps de restaurer leur souveraineté sur leurs ressources minières.
Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Tiani ont changé les règles du jeu dans un secteur stratégique dominé par des multinationales toutes-puissantes.
La finalité était simple, celle de faire profiter à leurs populations l’argent tiré de l’exploitation de leurs ressources minières.
Pour ces trois pays, les multinationales exploitaient les gisements sans payer le juste prix.
A ce titre, ils ont mis en place de nouveaux règlements pour faire plier ces multinationales toutes-puissantes à renégocier les termes du contrat.
Celles-ci qui refusent de s’asseoir à la table de négociation sont contraintes.
Pour Assimi Goïta, c’est à ce prix que les ressources minières du Mali pourront vraiment permettre à son pays de se développer.
Pour ces trois pays, il est dorénavant hors de question de céder à la pression et au chantage de ces multinationales toutes-puissantes.