Afrique : ce pays vient de recevoir de la Russie des milliers de tonne d’engrais

Le groupe Uralchem, originaire de Russie, vient d’achever le déchargement de 23.000 tonnes d’engrais destinés gratuitement au Zimbabwe, un pays d’Afrique.

Cette aide humanitaire d’ampleur illustre le renforcement des liens agricoles entre la Russie et certains pays africains.

Selon Uralchem, ce don composé de chlorure de potassium et d’engrais complexes est arrivé début janvier dans le port mozambicain de Beira.

L’intégralité de la cargaison a désormais été déchargée et va être transportée par voie terrestre jusqu’au Zimbabwe, apprend-on ce 12 février 2024.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de cinq expéditions humanitaires organisées par le groupe russe à destination du continent africain.

Au total, plus de 134.000 tonnes d’engrais ont été offertes gratuitement à différents pays africains depuis fin 2022.

La livraison au Zimbabwe est la quatrième en date après des dons au Malawi et au Kenya.

Le groupe Uralchem s’est aussi engagé à distribuer plusieurs milliers de tonnes d’engrais minéraux gratuitement à différents pays en développement d’Afrique et d’Asie.

L’objectif est clair : éviter des pertes de récoltes et des situations de famine dans un contexte de crise alimentaire inédite.

Cette aide de la Russie ; une nécessité pour l’Afrique

Cet envoi massif d’engrais apparaît indispensable pour de nombreux pays africains. Le continent importe en effet la majorité des engrais utilisés par son agriculture.

Or les prix de ces intrants agricoles se sont envolés depuis 2021, grevant la trésorerie des exploitations.

De plus, la guerre en Ukraine a perturbé les exportations habituelles de céréales et d’engrais en provenance de la région de la mer Noire.

La Russie cherche ainsi à se positionner comme un partenaire fiable pour combler le déficit d’approvisionnement de l’Afrique dans ce domaine stratégique.

Au Zimbabwe, cette livraison tombe à point nommé alors que le pays traverse une grave sécheresse qui menace les récoltes futures.

Elle devrait permettre d’accentuer les rendements des cultures de maïs et de blé, vitales pour la sécurité alimentaire locale.

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