L’Égypte a signé cette semaine des accords avec sept grandes entreprises étrangères, qui devraient générer plus de 40 milliards de dollars (24 000 milliards de francs CFA) d’investissements sur 10 ans dans les énergies vertes.
Ces projets colossaux, financés par de puissants partenaires internationaux, font entrer le pays dans une nouvelle ère énergétique.
Mercredi 28 février, le gouvernement égyptien a paraphé des protocoles d’accord avec des géants tels que Pash Global ou Smartenergy.
L’objectif est de développer massivement la filière de l’hydrogène vert et des renouvelables dans la zone économique du canal de Suez.
D’après la ministre égyptienne de la Planification, Hala Al-Saïd, les investissements pour la seule phase pilote atteindront 12 milliards de dollars.
Surtout, une première étape dédiée à la production d’hydrogène vert drainera pas moins de 29 milliards de dollars.
Au total, ce sont donc plus de 40 milliards (plus de 24 000 milliards de francs CFA) de dollars qui seront injectés dans les 10 prochaines années.
Ces accords historiques ont été signés sous l’égide du Fonds souverain égyptien. Ils lancent une série de partenariats stratégiques entre le pays et des multinationales de l’énergie.
L’objectif est de faire émerger rapidement une filière hydrogène vert et de renforcer le virage vers les renouvelables.
Pour encourager ces investissements massifs, l’Égypte a voté en janvier une loi accordant jusqu’à 55% de réductions d’impôts aux projets « hydrogène vert ». Exonérations de TVA et aides à l’importation viennent compléter le dispositif.
À terme, Le Caire table sur une part de 5 à 8% du marché mondial de l’hydrogène vert.
Outre les retombées économiques, cette stratégie énergétique doit aussi réduire les émissions nationales de CO2 de 40 millions de tonnes par an d’ici 2040.
Restez à jour en vous abonnant à notre chaine WhatsApp , notre canal Telegram et maintenant notre chaine TikTok.