Afrique : ce pays reçoit 600 milliards de la part de…

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Credit Photo : Bitcoin.fr

Plus de 600 milliards de francs CFA (1 milliard de dollars) ; voici combien un pays d’Afrique a reçu dernièrement. Le Botswana, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a décroché le jackpot avec De Beers.

Le géant minier vient en effet d’approuver un investissement colossal d’un milliard de dollars dans l’extension de la plus grande mine de diamants du monde, la mine de Jwaneng.

Une manne qui va dynamiser l’économie botswanaise, très dépendante de ses ressources minières.

C’est lors d’un conseil d’administration tenu cette semaine entre la Debswana, coentreprise exploitant les mines de diamant au Botswana, et le groupe De Beers, que ce méga projet a été entériné.

L’objectif est clair : transformer la gigantesque mine de Jwaneng, jusqu’alors à ciel ouvert, en site souterrain.

À quoi vont servir ces milliards pour ce pays d’Afrique ?

Ce chantier pharaonique va non seulement prolonger la durée de vie de la plus riche mine de diamants en volume de 20 ans supplémentaires.

Mais il va aussi permettre de maintenir la production annuelle à un rythme effréné de 9 millions de carats chaque année.

De quoi assurer des revenus mirobolants au Botswana, dont le PIB dépend à plus de 30% des diamants. D’autant que la mine de Jwaneng génère à elle seule environ 70% des bénéfices de Debswana, une manne qui profite directement à l’Etat botswanais, coactionnaire de l’entreprise avec De Beers.

Pas étonnant donc que le président de De Beers se soit félicité de cet investissement crucial pour l’avenir du Botswana. Ni que le gouvernement ait accepté l’an dernier de prolonger les licences d’exploitations minières du groupe sud-africain pour 25 ans !

Car derrière les beaux discours, c’est avant tout le filon économique exceptionnel que représente le diamant pour le pays qui est en jeu.

D’où ces concessions majeures de la part des autorités, prêtes à tout pour continuer de surfer sur l’or blanc.

Certes, la conjoncture est morose pour les diamantaires, avec une baisse de la demande mondiale. Mais à plus long terme, le Botswana ne pouvait pas rêver mieux qu’un tel retour sur investissement de la part du mastodonte De Beers sur son territoire.

De quoi doper les caisses de l’État botswanais pour au moins deux décennies. Et offrir un avenir radieux au pays après l’exploitation massive des 50 dernières années, conséquence de ce pactole tombé du ciel diamanté.

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