Un bras de fer capitalistique secoue la production d’or dans un pays d’Afrique en particulier.
En effet, cœur des convoitises, l’or brille d’un éclat tout particulier autour du prometteur gisement aurifère de Nyanzaga en Tanzanie.
Une ruée qui voit s’affronter deux géants miniers pour s’assurer le contrôle de cette future mine à ciel ouvert aux réserves stratosphériques.
D’un côté, le groupe australien Perseus Mining qui vient de remettre une offre de rachat rehaussée sur la table des négociations.
Un chèque de 0,575 dollar par action pour convaincre OreCorp, l’actuel propriétaire du joyau aurifère, de lui ouvrir ses portes.
Face à lui, le canadien Silvercorp Metals tente de contrer l’offensive en brandissant une proposition déjà validée par le conseil d’administration d’OreCorp.
Une relation de confiance que les Canadiens entendent bien préserver jusqu’au 27 mars, date à laquelle ils pourront si besoin ressortir leur chéquier pour emporter la décision.
Au cœur de cette bataille féroce pour l’or noir africain, les estimations les plus optimistes sur le potentiel de Nyanzaga.
Selon une étude de 2022, ce gisement prometteur pourrait en effet accoucher de près de 71 tonnes de métal précieux sur plus d’une décennie d’exploitation à un rythme annuel de 234.000 onces.
Des réserves pharaoniques qui en font l’une des principales mines d’or par taille et durée de vie sur le continent.
Une cible de choix pour ces grands prédateurs en quête perpétuelle de nouvelles proies à dévorer pour nourrir leurs appétits insatiables de croissance.
Si le bras de fer se poursuit dans les arcanes de la finance internationale, une chose est certaine : le gagnant, quel qu’il soit, verra son futur durablement lié à la terre africaine.
Un lien d’or massif qu’espèrent à leur tour tisser les autorités de ce pays d’Afrique pour faire de cette nouvelle eldorado un tremplin vers l’émergence économique.
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