En Afrique, malgré leur retrait de la CEDEAO, le Mali, le Burkina Faso et le Niger vont bénéficier d’une enveloppe de 251 milliards de FCFA de la Banque africaine de développement (BAD).
En effet, l’institution bancaire a annoncé un partenariat avec le groupe sud-africain Standard Bank pour stimuler le développement économique en Afrique.
L’accord comprend deux mesures à savoir, un financement de 200 millions de dollars (124 milliards de FCFA) pour soutenir le commerce à travers un accord de participation au risque, et un investissement de 3,6 milliards de rands (127 milliards de FCFA) dans une obligation sociale visant à renforcer le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique du Sud.
Ce partenariat vise à résoudre le déficit de financement du commerce, en facilitant l’accès des banques locales aux ressources nécessaires pour leurs transactions commerciales.
La BAD met en avant l’importance de renforcer le commerce intra-africain et d’aider les entreprises locales, en particulier dans les pays à faible revenu et ceux en transition.
L’obligation sociale émise par Standard Bank, cotée à la Bourse de Johannesburg, représente une avancée significative pour le financement durable sur le continent.
Le produit de l’émission servira à soutenir les initiatives de prêt aux PME, un secteur clé pour la croissance économique de l’Afrique.
Cette initiative s’inscrit dans la stratégie décennale de la BAD pour transformer les économies africaines, favoriser l’industrialisation et l’intégration régionale.
Le soutien aux PME et au financement du commerce fait partie des priorités de la BAD pour stimuler une croissance inclusive en Afrique, avec l’objectif de réduire les barrières économiques et promouvoir un développement durable et équitable pour tous.
Il convient de noter que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ne sont pas les seuls pays de l’espace CEDEAO à bénéficier de cette aide.