Afrique : 1500 militaires français encore présents dans ce pays

Hélicoptères, blindés, navires militaires : en difficulté au Mali, au Burkina Faso et au Niger, la France a réussi à...

Crédit photo : DR

En Afrique, la base de Djibouti, qui accueille 1 500 militaires, est le plus gros contingent français à l’étranger et la seule à n’être pas concernée par la réduction de voilure historique prévue sur le continent africain, après une série de déconvenues dans le Sahel ces dernières années.

La France et Djibouti ont renouvelé en juillet leur traité de coopération en matière de défense (TCMD).

Outre un loyer pour l’utilisation de la base, qui a fait l’objet d’âpres discussions, la France assure la police du ciel de Djibouti.

 Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, Djibouti est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

Il convient de souligner qu’en Afrique, Djibouti fait partie des pays avec qui la France entretient d’excellentes relations et c’est ce qui justifie la présence de militaires français.

Rencontre avec le président djiboutien et le Premier ministre éthiopien

Le samedi 21 décembre 2024, le président français sera reçu par son homologue djiboutien, Ismail Omar Guelleh. Les deux hommes reviendront sur le renouvellement du traité de coopération en matière de défense.

Emmanuel Macron et Ismail Omar Guelleh, qui préside actuellement l’organisation régionale de l’Afrique de l’Est IGAD, aborderont également les sujets régionaux qui ne manquent pas. Il sera notamment question de la guerre au Soudan, et de l’accord de paix annoncé entre la Somalie et l’Éthiopie.

Outre les sujets régionaux et bilatéraux, les deux hommes parleront de la situation en Éthiopie. Deux ans après la fin de la guerre au Tigré, Paris se dit attentif à la poursuite de la mise en œuvre de l’accord de paix de Pretoria.

Le président devrait, selon les mots employés par l’Élysée, « encourager cette même dynamique de dialogue dans d’autres situations qui peuvent exister dans le pays ». Référence directe aux conflits en cours dans les régions Oromia et Amhara.

On constate un contexte de répression croissante des organisations de la société civile et aussi des médias indépendants en Éthiopie. Récemment, trois organisations de défense des droits humains ont été suspendues pour des motifs vagues.

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