Affou keita, la chanteuse ivoirienne, s’est confiée sur sa difficulté à concevoir et comment ses beaux-parents lui ont mené la vie dure.
« J’ai beaucoup souffert avant d’avoir mon fils qui a aujourd’hui 19 ans.
Mes beaux-parents m’appelaient ‘femme-garçon’. Je faisais beaucoup de traitements pour tomber enceinte.
Une fois, sur scène, pendant que je jouais quelque part à l’intérieur du pays, j’ai commencé à avoir des nausées.
Pour moi, c’était juste un palu. Mais ma fatigue allait crescendo. Ma poitrine a commencé à prendre du volume. Je me suis donc rendue à l’hôpital. Le médecin, après analyse, m’informe que je suis enceinte de 4 mois. Et que j’attends un garçon. Il me montre même l’échographie.
Le soir à la maison, toute heureuse, j’informe mon homme. Il ne me croit pas. Je lui montre même les résultats de l’échographie. Il est toujours sceptique.
Jusqu’à 6, 7 mois, mon ventre ne prend aucun volume. J’arbore toujours les tenues plaquées. Je finis par penser comme mon homme qui ne croyait pas en ma grossesse…
Mais à huit mois, mon ventre sort tout d’un coup. Je me rends au service de mon chéri lui présenter fièrement mon ventre. Pour l’assurer de ma grossesse. J’affiche fièrement ma grossesse dans le quartier.
Je fais pareil au domicile de mes beaux-parents. Comme quoi, la femme qu’ils ont traitée de « garçon » porte une grossesse.
Le jour de mon accouchement, j’avais tellement peur que je me suis rendue seule à la clinique.
J’ai fermé tous mes téléphones. C’est quand j’ai donné naissance à mon fils que j’ai allumé mon téléphone.
Mon chéri m’appelle tout inquiet pour avoir de mes nouvelles. Je l’informe que j’ai notre bébé entre mes mains. Oui, j’ai accouché ! », raconte Affou keita.
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