Un an après leur départ de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Burkina Faso, le Mali et le Niger qui se sont désormais regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), s’apprêtent à tenir leur première réunion judiciaire.
En effet, Bamako, la capitale malienne s’apprête à accueillir la toute première réunion judiciaire de l’AES.
Les 29 et 30 mai 2025, Bamako va abriter la première rencontre des ministres de la Justice des pays membres de la Confédération des États du Sahel.
L’annonce a été faite par le garde des Sceaux et ministre malien de la Justice et des Droits de l’homme, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 21 mai 2025.
Il faut souligner que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en place des différents organes de la nouvelle organisation ouest africaine.
Lors de cette réunion, il s’agira pour les ministres de la Justice du Burkina Faso, du Mali et du Niger, de poser les bases d’une coopération judiciaire régionale.
À cet effet, les discussions porteront notamment sur « l’harmonisation des textes juridiques, la création d’institutions judiciaires communes et l’opérationnalisation des mécanismes de coopération judiciaire et pénitentiaire ».
Cette rencontre permettra également d’instaurer un espace permanent de dialogue et de coopération entre les responsables judiciaires des États membres de l’espace AES.
Une initiative qui vise à renforcer l’État de droit et à répondre efficacement aux défis régionaux tels que la criminalité organisée ou encore le terrorisme.
Pour l’Agence de presse africaine (APA), « dans un contexte où les pays sahéliens cherchent à renforcer leurs institutions judiciaires, cette première réunion ministérielle représente une étape clé vers une justice collective structurée ».