Quatre mois après sa sortie de la CEDEAO, aux côtés de ses homologues de l’AES (le Burkina Faso et le Niger), le Mali se rapproche d’un pays maghrébin, le Maroc.
En effet, les deux pays vont signer un accord de coopération climatique dans les plus brefs délais. Mieux, les ministres de l’Énergie des deux nations ont convenu d’accélérer leurs discussions techniques.
Leila Benali, ministre marocaine de l’Énergie, a discuté longuement par visioconférence avec son homologue malienne Mariam Tangara Doumbia. Ces entretiens visent à créer un cadre de coopération solide. L’objectif principal reste de combattre ensemble les défis climatiques et environnementaux.
Le Maroc considère l’Afrique comme une priorité majeure selon la ministre Benali. Le Roi Mohammed VI guide cette politique africaine du royaume.
Le pays mise sur de nouveaux partenariats Sud-Sud basés sur l’efficacité et la solidarité.
Plusieurs programmes marocains soutiennent déjà le développement durable régional. L’Initiative royale atlantique pour les pays du Sahel représente un projet phare.
De plus, le Mali participe activement au Comité climat du Sahel. Cette plateforme coordonne les actions climatiques dans la région.
La future coopération couvrira plusieurs domaines techniques importants. D’abord, le partage d’expertise entre les deux pays s’intensifiera. Ensuite, le transfert de technologies modernes sera facilité. Enfin, le renforcement des capacités locales constituera une priorité. Les solutions d’adaptation au changement climatique occuperont une place centrale.
La ministre malienne Tangara Doumbia reconnaît l’expertise marocaine dans plusieurs secteurs. Le Maroc excelle dans la transition énergétique et le financement climatique.
Sa gouvernance environnementale fait référence sur le continent. Le Mali souhaite bénéficier de cette expérience pour ses propres projets.
Le Mali rencontre actuellement quatre défis environnementaux majeurs. Premièrement, une crise énergétique sévère affecte tout le pays.
Deuxièmement, la gestion des déchets solides pose des problèmes croissants. Troisièmement, l’exploitation minière non contrôlée pollue les sources d’eau. Quatrièmement, les terres agricoles se dégradent rapidement.
Ces problèmes nécessitent des solutions innovantes et coordonnées. L’économie circulaire offre des pistes prometteuses pour le Mali. La conversion des déchets en énergie pourrait résoudre deux problèmes simultanément. De même, transformer les déchets en engrais organiques soutiendrait l’agriculture durable.
Le Maroc accepte de partager son savoir-faire dans ces domaines. La coopération portera sur la recherche agricole et la gestion des terres. L’utilisation d’énergies renouvelables dans l’agriculture sera également développée. Cette collaboration pourrait révolutionner le secteur agricole malien.
Le Groupe OCP participera activement à ce partenariat. L’Université Mohammed VI Polytechnique apportera son expertise académique. La filiale de recherche InnoVx contribuera par ses innovations. Ces institutions maîtrisent parfaitement l’agriculture durable et la gestion des sols arides.