AES : reprise en main par le Mali, le Burkina Faso et le Niger de leurs ressources minières

AES : voici l'armée la plus puissante entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, grosse surprise

Crédit photo : Service d'Information du gouvernement du Burkina Faso sur Facebook

L’Alliance des États du Sahel (AES) composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger a décidé de prendre en main les ressources minières de leur pays respectif.

C’est désormais un bras de fer entre ces pays de l’AES et les sociétés minières sur fond d’enjeux financiers et de pouvoirs.

Dernier exemple en date : Au Mali, le groupe canadien Barrick Gold a suspendu ses opérations sur le site Loulo-Gounkoto, après que le gouvernement malien ordonne la saisie du stock d’or.

Face à l’exploitation de leurs ressources naturelles, des pays africains, comme le Mali avec l’or ou le Niger avec l’uranium, cherchent à obtenir une part plus importante des revenus générés par les mines.

Cette tendance s’accentue alors que plusieurs États renforcent leur législation pour capter jusqu’à 50% de la rente minière.

Le Mali, exemple emblématique de reconquête minière

L’État malien détient 20% du complexe souterrain et à ciel ouvert de Loulo-Gounkoto dans l’ouest du pays.

Les 80% restants sont détenus par Barrick Gold, société canadienne d’extraction d’or. On parle là de l’une des plus grandes mines d’or du monde.

En 2023, elle représentait à elle seule un tiers des exportations officielles d’or malien, générant ainsi 433 millions de dollars de revenus pour l’État.

De tout ce qui précède, il apparaît clairement que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, réunis au sein de l’AES, ont vu juste en prenant en main leurs ressources minières.

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