Loin de la France et de la CEDEAO, ce pays membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) a annoncé un recrutement massif.
A la faveur du conseil des ministres, le gouvernement burkinabè a donné son feu vert pour le recrutement de 2 000 agents au profit de la Police nationale.
Cette décision, adoptée en Conseil des ministres, s’inscrit dans la dynamique de renforcement des effectifs des forces de sécurité intérieure, dans un contexte sécuritaire toujours préoccupant.
Pour l’année 2025, ce sont au total 2 100 postes qui sont à pourvoir, dont 2 000 sous-officiers, 20 commissaires et 60 officiers par concours professionnel, ainsi que 10 commissaires et 10 officiers via concours directs, selon les précisions du Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou Sana.
Les concours directs cibleront des profils avec des compétences techniques particulières, tandis que les concours professionnels concerneront des agents déjà en activité ou remplissant les critères spécifiques d’expérience.
À noter que le quota des 2 000 sous-officiers inclura 50 femmes, et réservera des places aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), aux Volontaires Adjoints de Sécurité (VADS), ainsi qu’aux veuves des éléments tombés au champ d’honneur.
Ce recrutement vise à valoriser les efforts des acteurs engagés dans la lutte contre l’insécurité et à promouvoir une meilleure représentativité au sein des forces.
Les modalités pratiques d’organisation des concours seront communiquées ultérieurement par le ministère de la Sécurité.
Après avoir rompu tous liens avec la France et la CEDEAO, ce pays de l’AES compte sur la mobilisation nationale et le patriotisme pour renforcer son armée afin de venir à bout du terrorisme.