AES : l’heure est grave, le Niger, le Mali et le Burkina Faso prennent une décision radicale pour se faire…

AES : l’heure est grave, le Niger, le Mali et le Burkina Faso prennent une décision radicale pour se faire...

Crédit photo : https://www.facebook.com/Presidence.Mali

Les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) dont le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont pris une décision radicale pour se faire respecter.

En effet, le chef de la diplomatie nigérienne, Bakary Yaou Sangaré, a dénoncé certaines manœuvres de l’Union Africaine.

 Il a notamment accusé l’Union Africaine d’avoir exclu la délégation de son pays lors d’un récent sommet à Brazzaville.

Une décision qu’il impute directement à Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine.

Dans un tel contexte, le ministre des Affaires étrangères du Niger a, par la même occasion, suggéré qu’en réponse à ces difficultés, le Niger et ses alliés de la AES, dont le Mali et le Burkina Faso, ont décidé de ne plus participer à certains forums internationaux où leur présence est ignorée ou non respectée.

« Nous avons interdit que l’on parle de nous en notre absence », a-t-il ajouté.

Des assises de la transition

Pendant ce temps, la date des Assises nationales destinées à fixer la durée de la transition a été annoncée.

Après un an au pouvoir, les autorités militaires ont programmé ces assises du 15 au 19 février 2025 au Centre de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey. L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur, Mohamed Tomba.

Le président de la transition du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a également procédé à la nomination des membres de la Commission nationale chargée de la conduite des travaux des Assises nationales.

Parmi ces membres figurent une vingtaine d’anciens ministres, hauts fonctionnaires et représentants de la société civile.

Cette commission aura pour mission d’exploiter la synthèse des Assises régionales et de proposer un avant-projet de la Charte de la transition, d’élaborer et de diffuser les directives à suivre dans le cadre des Assises nationales, ainsi que de définir la méthodologie du déroulement de celles-ci.

Ainsi, la commission est structurée autour de cinq sous-commissions thématiques recouvrant les domaines essentiels tels que la paix, la sécurité, la refondation politique, l’économie, la géopolitique et la justice. Elle dispose de trois semaines pour rendre son rapport final.