AES : les États-Unis annoncent une très bonne à ce pays membre du groupe ; ils vont…

AES : les États-Unis annoncent une très bonne à ce pays membre du groupe ; ils vont…

Crédit photo : Service d'Information du gouvernement du Burkina Faso sur Facebook

Les  États-Unis d’Amérique ont annoncé , la poursuite de leur coopération avec le Niger, un pays membre de l’AES dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.

L’annonce a été faite par l’ambassade américaine à Niamey à travers un communiqué.

« Le Niger demeure un partenaire des États-Unis dans la stabilité régionale et la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’ouest », indique le communiqué consulté par Anadolu.

« Les États-Unis et le Niger partagent des intérêts communs qui soutiennent la sécurité de nos concitoyens, la stabilité et le développement de la région du Sahel, ainsi que la croissance des échanges et des investissements bilatéraux« , a indiqué l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique au Niger Kathleen Fitzghibbon citée dans le communiqué.

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les États-Unis ont déployé leurs soldats au Niger à partir de 2013, en vue d’appuyer l’armée nigérienne.

 En octobre 2017, lors d’une opération conjointe avec les forces de sécurité nigériennes, quatre soldats américains ont été tués dans une embuscade, près du village de Tongo-Tongo situé dans la région de Tillabéri frontalière du Mali.

En mars 2024, les autorités nigériennes ont dénoncé l’accord de défense entre le Niger et les États-Unis, demandant et obtenant le départ des soldats américains basés

AES : pourquoi le Niger, le Burkina Faso et le Mali unissent-ils leurs forces pour créer une armée commune ?

Ces trois pays du Sahel central ont décidé d’unir leurs forces en réponse à plusieurs défis politiques, sécuritaires et géopolitiques.

Ils sont confrontés à une insécurité croissante marquée par la menace du terrorisme et de l’extrémisme violent. Chacun d’eux a tenté individuellement de lutter contre ces menaces, mais malgré les efforts nationaux et le soutien de certaines forces internationales (comme la Mission des Nations Unies au Mali, la force française Barkhane et la Task Force européenne Takuba), la situation sécuritaire ne s’est pas améliorée de manière significative .

Cette impasse sécuritaire les a ainsi poussés à envisager une réponse collective.

Depuis 2020, ces trois pays ont tous connu des coups d’État militaires. Le Mali a subi deux putschs (en 2020 et 2021), suivi par le Burkina Faso, qui a également vécu deux coups d’État en 2022, puis le Niger en 2023.

Ces événements ont conduit à la mise en place de régimes militaires qui partagent une vision commune de la gouvernance et des priorités stratégiques, notamment en matière de sécurité.

Les trois États, tous membres de l’AES, ont progressivement pris leurs distances avec les organisations régionales qui ne répondaient pas, selon eux, à leurs attentes en matière de sécurité. D’une part, ils se sont retirés du G5 Sahel, une alliance militaire créée à l’iniatitive de Paris qui incluait également la Mauritanie et le Tchad, mais dont l’efficacité s’est révélée insuffisante.

D’autre part, leur sortie récente de la Cedeao est un autre signal de leur volonté de se désolidariser des approches traditionnelles de gestion des crises régionales, notamment après la menace d’intervention militaire de la Cedeao au Niger, suite au coup d’État contre le président Mohamed Bazoum.

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