La collaboration entre les 3 pays membres de l’AES, l’Alliance des Etats du Sahel, pourrait être ressentie aussi sur le plan éducatif et le programme scolaire dans les prochaines années.
Les dirigeants du bloc émettent déjà des idées et propositions afin de procéder à l’harmonisation du programme scolaire pour les 3 pays.
Avoir un système éducatif précis pour les écoles des trois pays est la vision que défend le Premier ministre burkinabé, Apollinaire Joachimson KYÉLEM de TAMBÈLA.
Dans leur vision d’éloignement total de l’héritage éducatif laissé par la France, le Burkina Faso propose que l’AES convienne d’un programme d’ensemble pour les pays membres de l’Alliance.
Dans le cadre de la Journée de l’Excellence scolaire au Burkina Faso, le Premier ministre burkinabé a en effet reçu Amadou SY SAVANÉ, le ministre malien de l’éducation, récemment et ils ont discuté à propos de cette idée.
Les deux ont soulevé « l’importance d’une coopération renforcée dans le domaine de l’éducation, notamment au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) ».
Pour Apollinaire Joachimson KYÉLEM de TAMBÈLA, il faudra établir « un programme éducatif commun, axé notamment sur l’éducation de base ».
De plus, le Premier ministre a proposé que des cours d’histoire et de géographie des trois pays soient enseignés dans les écoles.
Ceci, « afin de renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté régionale chez les jeunes générations ».
Pour l’instant, l’idée n’est qu’à la phase de proposition et il appartient aux dirigeants des 3 pays de réfléchir et de trouver comment la réaliser ou pas.