AES : le Sénégal réaffirme sa position par rapport à l’instance et déclare : « Il n’y a aucune opportunité ou possibilité pour créer une… »

AES : le Sénégal réaffirme sa position par rapport à l'instance et affirme "Il n'y a aucune opportunité ou possibilité pour créer une..."

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Alors que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont quitté la CEDEAO pour se regrouper au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Sénégal est revenu sur sa position vis-à-vis de la nouvelle instance.

En effet, selon l’Agence de presse internationale, Sputnik, la ministre sénégalaise des affaires étrangères, Yacine Fall en visite en Russie, a été interrogée sur les rapports entre son pays et l’AES qui regroupe, le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

La cheffe de la diplomatie sénégalaise a fait savoir que l’Alliance des États du Sahel est une entité pour qui le Sénégal voue du respect.

Pour la ministre des Affaires étrangères du Sénégal, une fracture entre son pays et le Burkina Faso, le Mali et le Niger n’est pas envisageable, car ils sont liés par des liens historiques et profonds.

« Nous sommes les voisins. Nous sommes unis par l’histoire, par les liens du sang. Donc, il n’y a aucune opportunité ou possibilité pour créer une fracture entre nous et les États du Sahel », a déclaré Yacine Fall, selon Sputnik.

Il n’y donc pas d’animosité entre ces pays voisins même si aujourd’hui, Ouagadougou, Bamako et Niamey ont décidé de se retirer de l’organisation sous régionale qu’est la CEDEAO.

D’ailleurs, prouvant la qualité des rapports qui les unissent, Yacine Fall a rappelé que le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko était en visite au Mali ce mois.

De même, le président Bassirou Diomaye Faye s’était rendu au Mali et au Burkina Faso quelques semaines après son investiture à la magistrature suprême de l’État.

Par ailleurs, la ministre est également revenue sur la position de Dakar quant aux sanctions économiques imposées par la CEDEAO à ces trois pays sahéliens suite aux coups d’État perpétrés par les justes militaires.

« Nous étions dans l’opposition lorsque cette crise s’est passée dans plusieurs de ces pays, et nous avons une position très claire par rapport à certaines décisions économiques qui ont eu un impact », a-t-elle martelé.

La CEDEAO est une « entité que nos pères fondateurs ont créée et que nous devons protéger, soutenir, améliorer, renforcer, et ouvrir toutes les vannes des discussions », a-t-elle précisé.

« Les États du Sahel sont des pays frères », et Dakar les soutient au niveau international « quel que soit leur choix », a conclu la patronne de la diplomatie sénégalaise.