L’Alliance des États du Sahel (AES) s’apprête à franchir une nouvelle étape dans la coopération entre les pays membres.
Le vendredi 13 décembre 2024, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont rencontrés à Niamey, la capitale nigérienne.
Lors de cette rencontre, les échanges ont notamment porté sur la libre circulation des personnes et ses biens au sein de l’espace AES.
À en croire le communiqué final de cette rencontre, les échanges ont mis en avant « la vision éclairée des trois dirigeants dans leur engagement panafricain à renforcer les mécanismes favorisant la libre circulation dans l’espace ouest-africain ».
Pour les chefs de la diplomatie burkinabè, malienne et nigérienne, cette initiative impactera à coup sûr, le quotidien des populations de leurs pays.
Par ailleurs, les trois autorités ministérielles ont abordé la question du retrait de leurs pays de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ils ont tenu à rappeler le caractère irréversible du départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’instance sous régionale.
Selon l’agence nigérienne de presse, les ministres ont exhorté « les comités pluridisciplinaires à poursuivre les réflexions visant à convenir des modalités de sortie dans l’intérêt des populations de la Confédération ».
Pour rappel, depuis janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger dirigés par des juntes militaires, ont décidé de partir de la CEDEAO et de se reunir au sein de l’AES.
Si l’organisation ouest africaine met tout en œuvre pour tenter d’arranger les choses, les trois Etats restent fermes sur leur position et affirment que leur décision est irréversible.