L’Alliance des États du Sahel (AES) regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger est déterminé à bâtir une économie souveraine.
Le jeudi 10 avril 2025, le président de la Commission nationale de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (CN-AES), Bassolma Bazié, est revenu sur cette volonté prônée par les chefs d’État de l’AES à savoir le capitaine Ibrahim Traoré, le général Assimi Goïta et le général Abdourahamane Tiani.
En effet, les ministres du Commerce et de l’Industrie des trois pays membres du nouveau bloc sahélien se sont réunis à Ouagadougou la a capitale du Burkina Faso.
Pour le président de la Commission nationale de l’AES, « cette rencontre revêt une importance capitale dans la dynamique de consolidation de notre vision de bâtir une économie intégrée et résiliente, souveraine et prospère, débarrassée des prédateurs de tous genres ».
« La prospérité de nos nations repose sur la force de nos industries, la vitalité de notre commerce et le dynamisme de notre secteur privé », a-t-il ajouté.
Du point de vue de Bassolma Bazié, la croissance économique et la création de l’emploi reposent essentiellement sur les secteurs publics et privés.
Il estime que ces deux secteurs capitales constituent le levier nécessaire pour l’industrialisation et l’intégration économique régionale.
Pour lutter contre les difficultés auxquelles sont souvent assujettis ces secteurs, le CN-AES appelle à des réformes.
« Il est impératif de mettre en œuvre des réformes structurelles visant à renforcer nos chaînes de valeur industrielles, à améliorer la fluidité du commerce intra-AES et à stimuler l’entrepreneuriat local », a-t-il proposé.
« Nos pays regorgent de ressources naturelles, de talents et de savoir-faire qu’il nous revient de valoriser pour bâtir un modèle économique souverain et inclusif. (…) L’AES se veut un modèle d’unité, de résilience et de prospérité. C’est ensemble que nous y parviendrons », a ajouté par la suite.