Réunis au sein de l’AES, le Niger, le Mali et le Burkina Faso font partie de l’UEMOA.
Mais depuis quelques temps, les 3 pays se sont retirés de la CEDEAO et de plusieurs autres institutions internationales.
A quand le retrait des pays de l’AES (Mali, Niger et Burkina Faso) de l’UEMOA ?
Pour Issoufou Boubacar Kado Magagi, il s’agit de la seule décision possible dans le contexte actuel. Début juillet, les trois pays de l’AES ont quitté une réunion de l’UEMOA, faute de consensus sur la présidence tournante accordée à Ouagadougou.
« Les dirigeants politiques de l’AES devraient se convaincre qu’il leur sera très difficile de rester dans une organisation d’intégration économique pilotée par une puissance mondiale qui leur est très hostile », développe-t-il auprès de Sputnik Afrique.
L’expert rappelle l’importance de la souveraineté monétaire, « une condition sine qua non du développement économique et social ».
Poids institutionnel :
La superficie de l’AES représente 79% de la superficie de l’UEMOA et 60% de sa population, récapitule l’expert.
Dans le classement général du taux de croissance, c’est le Niger qui est en tête des États membres de l’UEMOA.
Par contre, il met en garde contre la Côte-d’Ivoire, « gardien des intérêts français en Afrique de l’Ouest », qui selon lui « représente une grande menace pour les intérêts économiques » de l’Afrique de l’Ouest et de l’AES.
Selon Wikipedia, « l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est une organisation ouest-africaine créée le 10 janvier 1994 qui a comme mission la réalisation de l’intégration économique des États membres, à travers le renforcement de la compétitivité des activités économiques dans le cadre d’un marché ouvert et concurrentiel et d’un environnement juridique rationalisé et harmonisé ».